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Découvrez Le Grau du Roi en vidéo :

LET'S GRAU : Le Grau du Roi Port Camargue en s'amusant...

Le Grau du Roi - Plage de l'Espiguette :

The plage to be (ELLE n°3943 du 16/07/2021)

Le Grau du Roi, en provençal Lou Grau dau Rèi, est une commune française, située à l'extrême sud du département du Gard (30) dans la région Occitanie (Languedoc-Roussillon).

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Dotée du plus grand port de plaisance d'Europe (Port Camargue), le Grau du Roi est devenu un pôle touristique majeur du littoral languedocien et reste le second port de pêche français en Méditerranée.

Coucher de soleil sur la plage.

Introduction

 

Le Grau du Roi est une station balnéaire de méditerranée sur le littoral de la Camargue. C'est dans ce territoire, riche d'un passé étroitement lié à Saint Louis et aux croisades, que le village traditionnel du Grau du Roi, s'est développé au rythme de son port de pêche.

Le Grau du Roi - Port Camargue est titulaire depuis 1986 (date de sa création) du Pavillon Bleu, décerné pour les actions menées en faveur de l'environnement, tant pour la commune que pour le port de plaisance de Port Camargue.

Dix huit kilomètres de plage de sable fin forment le bord de mer.

Pour l'égal accès de tous aux plaisirs de la baignade, une handiplage dotée de nombreux services fonctionne tout l'été.

L'Espiguette, espace naturel protégé, est un paradis pour les amoureux de la nature.

Le Grau du Roi offre de nombreuses activités : sports nautiques, plongée, thalassothérapie, baignade, casino, kite surf...

Balade et découverte de la Camargue, royaume des taureaux, des chevaux, des flamants roses et des traditions camarguaises.

Aujourd'hui, le village est devenu station balnéaire, dans le respect des traditions en préservant jalousement un patrimoine et une identité locale rare en Languedoc-Roussillon.

Géographie

Le Grau-du-Roi est situé au sud du département du Gard. Elle est le seul débouché maritime de ce département. Le canton d'Aigues-Mortes a été obtenu en contrepartie du canton de Ganges (très riche à l'époque), suite à un échange avec l'Hérault par rapport au découpage initial des départements.

Le village a été fondé par des immigrants italiens à la fin du XIX° siècle

dans une zone insalubre entre mer et étangs. Jusqu'aux années 1920, son activité est entièrement tournée vers la pêche puis vers le tourisme (fondation de Port Camargue dans les années 1960).

Le centre-ville, construit autour du canal reliant les étangs (et Aigues-Mortes) à la mer (grau), conserve encore aujourd'hui son cachet traditionnel. Au-delà du cœur historique, les maisons et immeubles de vacances, s'étalent au rythme des décennies.

Le Château Leenhardt (Plage Rive droite) a été démoli dans les années 1970, après un siècle d'existence. Sa construction avait été l'occasion d'un test d'utilisation de briques de sable qui lui donnaient une couleur grise. D'anciennes cartes postales le montrent quand il est devenu pension de famille.

Histoire

Le Grau-du-Roi doit sa définition à l’époque des croisades. A cette période la commune d'Aigues-Mortes fut un port royal bien que la mer ne soit jamais venue jusqu'au pied de ses remparts. Les navires partaient par un chenal creusé à travers les étangs et jusqu'à la mer.

Le terme grau est un mot occitan issu du latin gradus : passage, mouvement d'un fleuve. Sur le littoral languedocien, c’est un chenal qui met un étang côtier, une lagune en communication avec la mer. Le Grau-du-Roi est au débouché du chenal qui conduit à Aigues-Mortes.

C’est à la fin du XVIe siècle que le Rhône, en pénétrant en torrent dans les eaux du Repausset, ouvre le grau qui nous intéresse, au lieu-dit de Consac de Gagne Petit.

C’est alors le début d’une longue série de travaux pour maintenir cette ouverture sur la mer afin de préserver la navigation dans le port d'Aigues-Mortes. En 1727, sont construits dans la mer deux môles empierrés prolongés dans l’étang du Repausset : ce chenal, rectifié en 1845, est l’actuel canal entre Le Grau-du-Roi et Aigues-Mortes.

Au fil des années, bâtiments administratifs, cabanes et maisons, posent les bases d’un village de pêcheurs. D’abord section de la commune d'Aigues-Mortes en 1867, le Grau-du-Roi gagne son autonomie en 1879.

En 1900, Le Grau-du-Roi n’est encore qu’un très modeste village d’un peu plus d’un millier d’habitants qui n’a acquis son autonomie que depuis une vingtaine d’années.

Ce sont la pêche et l’agriculture qui assurent à la population quelques ressources : le tourisme n’est encore qu’embryonnaire, même si, depuis le XIX° siècle la mode des bains de mer tend à se généraliser.

Ces immersions sont encore essentiellement considérées comme traitements médicaux et les instituts qui se sont montés sur les plages accueillent surtout des populations indigentes. Mais pouvoirs publics et habitants ont compris que leur richesse se trouvait là, sur ces plages de sable fin, entre mer et soleil.

Le prolongement de la ligne de chemin de fer de "Nîmes - Aigues-Mortes" est une véritable bouffée d’oxygène : les baigneurs arrivent en masse et les productions locales, comme le poisson et le raisin blanc, sont enfin expédiées vers les marchés nationaux.

Après des années d’efforts, de travaux et de règlements sanitaires, le 26 avril 1924 un décret du Président de la République classe enfin le Grau-du-Roi « station climatique et balnéaire ».

Si la première guerre avait relativement épargné le village, en septembre 1939, la Seconde Guerre Mondiale marque beaucoup plus profondément la population.

Les troupes ennemies sont physiquement présentes et les conflits touchent directement les civils. Le Grau-du-Roi doit vivre sous l’occupation, avec ce que cela implique de restrictions, de sacrifices et de compromissions. Le conseil municipal est rapidement révoqué pour être remplacé par une délégation spéciale.

En 1942, la vie du village passe une nouvelle phase : les troupes allemandes s’installent sur tout le littoral. Une partie de la population est contrainte à l’exode.

La côte gardoise ne représente qu’une vingtaine de kilomètres, mais du fait des risques de débarquement, les ouvrages et les installations militaires sont particulièrement nombreux sur ces lieux.

Les plages de la commune sont hérissées de toutes sortes de systèmes antichars et de pyramides en béton, de blockhaus,… 800 hectares de vignes et 200 hectares d’herbages sont transformés en champ de mines.

Dans le village, les allemands font également construire des casemates abritant des canons et des mitrailleuses. L’entrée du canal est fermée par un filet anti sous-marin et une rampe lance-flammes. Les portes et les volets des maisons servent à fabriquer des plates-formes et des encuvements en bois.

L’année 1944 marque les derniers mois d’occupation. Ils se révèlent être les plus pénibles car les troupes d’occupation, gagnées par la défaite, renforcent les brimades et les réquisitions. Le Grau-du-Roi est libéré au mois d’août, et en 1945, la paix est signée.

Ce n’est qu’après la seconde partie du siècle que Le Grau-du-Roi surmonte véritablement les dégâts causés par la Seconde Guerre Mondiale. La station amorce alors un réel développement touristique et économique.

Afin de rationaliser l’aménagement du littoral, l’État met alors en place le « plan Racine ». L’architecte Jean Balladur est chargé du dossier. Il doit imaginer des structures capables de satisfaire l’afflux touristique tout en respectant la qualité de vie de autochtones et en préservant l’environnement.

C’est dans le cadre de ce programme que le grand chantier de Port Camargue est prévu (début des années 1960).

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